Quelles sont les étapes du deuil ?

quelles sont les étapes du deuil ?

Même si la mort fait partie de notre histoire, il est légitime de se sentir bouleversé lorsqu’un tel événement arrive. Car le décès d’un proche est probablement l’une des choses les plus terribles qui puisse nous arriver. Faire son deuil est alors un moment indispensable pour avancer. Voici les étapes du deuil.

Le étapes du  deuil, un processus de reconstruction

Comment faire son deuil ?

La peine et la douleur sont propres à chacun. En revanche, il y a certaines étapes du deuil que nous vivons tous. Passage obligé pour la reconstruction personnelle, le deuil a été étudié par de nombreux psychologues et autres spécialistes du comportement humain. 

Le deuil a été théorisé par de nombreux spécialistes, mais tous s’accordent sur le fait que le processus de deuil dure en moyenne deux ans. Cependant, chacun possède sa propre sensibilité, et faire son deuil est un long cheminement que l’on doit faire à son rythme. Le deuil est un processus de guérison. À la fin de cette rude épreuve, cette longue traversée du désert peut être l’occasion pour vous de vous connaître davantage et de changer de façon positive.

Les 5 stades du deuil selon Elisabeth Kübler-Ross

Dans les années 60, c’est la psychiatre Elisabeth Kübler-Ross qui a évoqué la première les 5 étapes du deuil. Les étapes du deuil sont les suivantes : 

  • Le choc/le déni ; 
  • La colère ; 
  • Le marchandage ; 
  • La dépression/la tristesse ;
  • L’acceptation. 

 

Quel sont les 5 différentes étapes du deuil ?

étapes du deuil

Les 5 phases du deuil sont à la fois communes à tous et personnelles. Cela dépend de chaque situation, du degré de proximité que nous avons avec l’être aimé et de notre propre vécu.

Le choc, le déni

Tout d’abord, lorsque l’on apprend la mort d’un proche, nous sommes submergé par la tristesse. Cette phase est courte, et s’ensuit instantanément une sorte d’état de choc, de sidération, de détachement, comme si nous étions anesthésié par la nouvelle. Tout nous semble très loin. C’est alors que survient le déni.

Le déni revient à nier le drame qui vient d’arriver, il est alors inconcevable que la mort vient de frapper un être cher. Nous estimons donc que cela n’est pas réel, et nous refusons de considérer l’information comme factuelle. Le déni est une phase brève, mais indispensable et parfois salvatrice, car il nous évite d’être trop longtemps dans une phase de tristesse infinie.

La colère

Une fois que nous avons réalisé la disparition d’un proche, arrive la colère. Nous ressentons une injustice. Une ou plusieurs personnes peuvent en être responsables à nos yeux. Nous en voulons à la vie, à l’être aimé, à soi-même. Comme un exutoire pour laisser parler ses sentiments il s’agit d’un mécanisme de défense.

Étape difficile à vivre, de nombreuses sensations surgissent en nous : sentiment de culpabilité et accusations sont parmi les plus présentes. Nous nous en voulons de vivre, et de ne rien avoir pu faire pour sauver notre proche.

La négociation / Le marchandage

Aussi vue comme du marchandage, la négociation consiste en notre envie de retrouver notre vie d’avant. Même si nous avons conscience que nous ne reverrons pas la personne, nous sommes prêt à changer pour qu’elle revienne. Le déni a également une forte présence dans cette étape de négociation. Nourri de culpabilité, nous nous rendons finalement compte qu’il y a un côté irréversible à la mort, et c’est alors qu’arrive la tristesse voire la dépression.

La dépression / la tristesse

Finalement, nous reconnaissons la perte de notre proche au bout d’un certain moment. La réalité nous rattrape. Et nous comprenons que nous ne le retrouverons plus. Nous pensons à tout ce qu’il nous restait à faire avec cette personne, aux bons moments passés ensemble. Nous plongeons ainsi dans un état de tristesse, qui chez certains peut se transformer en dépression. 

Des idée noires peuvent nous envahir. Il est important de prendre rendez-vous avec un médecin qui pourra vous orienter vers un psychologue, il ne faut pas rester seul dans sa souffrance. 

L’acceptation

Pour terminer, nous faisons le deuil de notre vie passée avec le défunt. Petit à petit, nous acceptons la vérité en piochant dans nos ressources personnelles ou en étant accompagné. Nous trouvons la force de sortir de notre isolement et nous éloignons de notre tristesse.

Nous réfléchissons alors à différents moyens de repartir de l’avant et de nous reconstruire. Puis, nous nous remettons à sortir, à faire nos activités classiques et à revoir nos proches. Nous pouvons avoir à nouveau des projets d’avenir. Nous pensons toujours à l’être aimé, mais de façon beaucoup moins douloureuse.

Pour mieux vivre son deuil, il est important d’intégrer que chaque étape est unique, et que chacun le vit à sa façon. Certains d’entre nous les vivent de façon plus ou moins fortes et plus ou moins longues. Il est également primordial de suivre certains conseils. Tout d’abord, n’hésitez pas à exprimer vos sentiments (dessinez, lisez, pleurez). Aussi, faites-vous accompagner par votre entourage. Et enfin, soyez indulgent avec vous-même.

Comment savoir quelle phase de deuil on se trouve ?

GPG message de condoléances

Il existe plusieurs signes qui peuvent aider à identifier la phase de deuil dans laquelle on se trouve. Le premier signe est la nature des émotions ressenties.

Par exemple, dans la phase de colère, vous pouvez ressentir une grande frustration, une irritation extrême, voire une rage intense. En revanche, la tristesse et la mélancolie sont davantage associées à la phase de dépression. Il est également possible de percevoir le passage d’une phase à une autre par un changement dans votre comportement ou votre attitude. Par exemple, passer de l’isolement à une reprise progressive des activités quotidiennes peut être un signe que vous êtes en train de passer de la phase de dépression à la phase d’acceptation.

Enfin, n’oubliez pas que le processus de deuil n’est pas linéaire : il est normal de revenir à des phases précédentes ou de les vivre dans un ordre différent.

Quelle est la durée pour surmonter un deuil ?

Le temps du deuil est variable et dépend de nombreux facteurs individuels et environnementaux. Il n’existe pas de durée standard ou “normale” pour le deuil, chaque individu vivant ce processus à son propre rythme. Cependant, il est généralement admis que le deuil dure au moins un an, période pendant laquelle on revisite une fois les anniversaires et dates spéciales.

Certains experts mentionnent une durée moyenne de 12 mois pour un adulte et de 6 mois pour un enfant, ce dernier ayant souvent une plus grande capacité de résilience. Cependant, en cas de deuil traumatique, ce processus peut s’étendre sur plusieurs années.

Chaque étape du deuil a également sa propre durée. Par exemple, la première phase du choc peut durer de quelques heures à trois semaines, voire un mois. Il est crucial de comprendre que ces durées sont des moyennes et peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.

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