La concession funéraire, bien hors commerce, peut toutefois être transmise par donation ou legs. . En principe, les concessions funéraires sont incessibles, ce qui signifie qu’elles ne peuvent pas être librement transférées comme un bien ordinaire. La raison de cette règle est liée à la nature particulière de la concession, qui relève du domaine public et vise à préserver son caractère non commercial. Cette procédure nécessite un acte devant notaire pour être validée. Peut-on vendre, donner ou léguer une concession funéraire ? La vente d’une telle concession n’est pas autorisée, mais il est possible, sous certaines conditions, de donner ou léguer la concession.
Comprendre comment changer de propriétaire ou renoncer à ses droits sur une concession funéraire est essentiel pour ceux qui détiennent ce type de bien. Il est important de noter que toute transmission doit se faire sans profit pour le cédant.
Introduction à la concession funéraire
La concession funéraire représente un droit d’occupation que la commune accorde à une personne ou à une famille pour un emplacement précis dans un cimetière. Ce droit, octroyé au concessionnaire, permet d’inhumer un ou plusieurs défunts dans un espace dédié, pour une durée déterminée ou indéterminée selon le contrat conclu avec la commune. Il est important de noter que la concession funéraire constitue donc un contrat administratif qui lie le titulaire à la collectivité, et qui s’inscrit dans le domaine public. Il est essentiel de bien comprendre les démarches à effectuer pour obtenir, céder ou transmettre une concession, ainsi que les conditions de rétrocession à la commune. En général, la gestion de ce droit implique des responsabilités importantes, notamment en matière d’entretien et de respect des règles du cimetière, et nécessite souvent l’intervention de la famille ou des ayants droit lors de la transmission ou de la cession. Il est possible de se faire accompagner par un professionnel pour s’assurer que toutes les démarches sont effectuées dans les règles et que les souhaits de la famille sont respectés.
Comprendre la concession funéraire
Définition d’une concession funéraire
Une concession funéraire peut être définie comme le droit accordé par une commune à une personne ou une famille d’occuper un espace spécifique dans un cimetière pour y inhumer les morts. C’est un contrat administratif qui confère à son titulaire une occupation du domaine public.
La concession funéraire est un espace dans un cimetière ou un columbarium attribué à une personne ou une famille pour une durée déterminée ou indéfinie. Elle est accordée par la commune et peut abriter un caveau, une tombe ou une urne funéraire et sa durée est généralement comprise entre 10 et 50 ans. Il existe trois types de concessions funéraires, notamment individuelle, collective et familiale.
L’obtention de cette concession nécessite un contrat administratif entre le concessionnaire et la commune. Pour céder une concession, il faut respecter certaines règles. Bien que la concession soit hors commerce, elle peut être transmise à titre gratuit par donation ou par legs. La transmission d’une concession funéraire peut donc s’effectuer par donation ou par legs, généralement devant notaire, et doit être reconnue par la mairie.
Dans le cadre d’une transmission, la concession funéraire peut être léguée à un héritier précis, ou dans le cas contraire, elle est transmise aux héritiers du défunt. Il est donc possible de léguer une concession funéraire à un héritier ou à un tiers selon certaines conditions. La concession funéraire est incessible par vente ou par contrat.
Cependant, il est possible de renoncer à une concession funéraire. Cette démarche est réalisée généralement suite à un changement de choix d’obsèques ou à un déménagement.
Différence entre caveau, tombe et columbarium
Le caveau, la tombe et le columbarium sont trois types d’emplacements dans une concession funéraire, mais ils se distinguent par leur usage spécifique.
- Le caveau est une construction souterraine, généralement en béton, destinée à recevoir un ou plusieurs cercueils.
- La tombe est un emplacement funéraire plus simple, où le cercueil est enterré directement dans la terre.
- Le columbarium, en revanche, est destiné à accueillir les urnes contenant les cendres des personnes incinérées. Il s’agit d’un édifice composé de plusieurs niches ou cases pouvant contenir une ou plusieurs urnes.
Il est à noter qu’au moment de l’acquisition, le choix entre ces trois options dépend généralement des souhaits du défunt ou de la famille, et du budget alloué à la concession funéraire.
Pour en savoir plus sur les différents types de concession, consultez notre article dédié : Tout savoir sur la concession funéraire en cimetière – GPG Granit
Prix d’une concession dans un cimetière
Le coût d’achat d’une concession funéraire dépend de plusieurs facteurs. En premier lieu, la durée de la concession. Une concession temporaire (5 à 50 ans) sera bien entendu moins coûteuse qu’une concession perpétuelle.
Ensuite, la taille de l’emplacement joue également un rôle dans le prix final de la concession. Les concessions peuvent aller de 1 m² à 6 m² et plus l’espace est grand, plus le tarif sera élevé. Le prix peut aussi varier selon l’état ou la localisation du terrain dans le cimetière, certains terrains étant plus recherchés ou mieux situés.
Enfin, le lieu de la concession a une influence non négligeable. Les tarifs sont fixés par le conseil municipal et peuvent varier d’une commune à l’autre. Ainsi, une concession dans une grande ville sera généralement plus coûteuse qu’une concession dans une petite commune rurale.
Pour donner un ordre d’idée, les tarifs peuvent varier de quelques dizaines d’euros à plusieurs milliers d’euros. Il est donc recommandé de se renseigner auprès de la mairie de la commune concernée pour obtenir une estimation précise.
Comment changer le propriétaire d’une concession ?

Le changement de propriétaire d’une concession de cimetière est une démarche encadrée par la loi. Généralement, cette transmission intervient à la suite du décès du titulaire de la concession, lors de la succession ou par legs
Comment se transmet une concession au cimetière à un membre de la famille ?
Pour transmettre une concession à un membre de la famille, le titulaire peut opter pour la donation ou par legs. La personne qui reçoit la concession est appelée le donataire ou le légataire. Le processus de transmission est encadré par des formalités spécifiques.
- La donation doit être formalisée par un acte notarié. Le donataire doit ensuite demander au maire la rédaction d’un nouvel acte de concession pour officialiser le changement de propriétaire. La donation d’une concession funéraire est irrévocable, ce qui signifie que le donateur perd tous ses droits sur la concession. Après la signature de l’acte notarié de donation, le donataire devra demander au maire la rédaction d’un nouvel acte de concession pour officialiser la transmission. Le bénéficiaire doit donc solliciter le maire la rédaction d’un acte officiel pour que le transfert soit reconnu par la mairie.
- Le legs est effectué par testament. Le légataire doit également faire une demande au maire pour obtenir un nouvel acte de concession pour officialiser le changement de propriétaire.
Dans les deux cas, la transmission est gratuite. Cependant, il faut noter que le bénéficiaire de la concession doit respecter toutes les obligations liées à celle-ci, notamment en ce qui concerne son entretien.
Comment donner une concession funéraire ?
La donation d’une concession funéraire permet au titulaire initial, appelé le donateur, de transférer son droit d’usage à une autre personne, le donataire. Cette procédure doit respecter certaines règles.
- Acte notarié : Selon l’article 931 du Code civil, une donation doit être actée devant notaire. Cet acte formalise le consentement du donateur et garantit la légalité de la transaction.
- Acte de substitution : Après la donation, un acte de substitution doit être conclu entre le donateur, le maire et le donataire. Cet acte, délivré par la mairie, permet de transférer officiellement les droits du concessionnaire initial au donataire.
- Enregistrement : La donation doit ensuite être transmise au service funéraire de la commune pour enregistrement. C’est une étape essentielle pour que le donataire puisse exercer ses droits sur la concession.
Renoncer à une concession funéraire : procédure et implications
Comment renoncer à ses droits sur une concession ?
Pour renoncer à vos droits sur une concession funéraire, vous pouvez choisir de faire un désistement. Cette décision doit être prise en connaissance de cause car elle est irrévocable. Vous devez alors rédiger une lettre de renonciation adressée à la mairie de la commune où se situe la concession. Cette lettre doit préciser votre identité, celle du défunt, la date de l’acte de concession et l’emplacement de la sépulture.
- Si la concession est vide, la mairie peut décider de la reprendre et de vous rembourser une partie du prix initialement payé.
- Si la concession contient des restes mortuaires, la procédure est différente. Vous devez obtenir l’accord de tous les ayant-droits et effectuer un acte notarié pour officialiser votre renonciation.
Il est conseillé de consulter un notaire pour vous accompagner dans ces démarches.
Qui doit payer le renouvellement d’une concession ?
Le renouvellement d’une concession funéraire est à la charge du concessionnaire ou de ses ayants droit. Le paiement du renouvellement est une obligation pour le maintien du droit d’usage de l’emplacement. Si la concession est individuelle, le titulaire, généralement qui a fait l’acquisition de l’emplacement, est tenu de payer le renouvellement. Dans le cas d’une concession familiale, la charge revient aux héritiers. Toutefois, le paiement effectué par l’un d’eux vaut pour tous. Il est donc crucial que les titulaires ou ayants droit soient bien informés de cette responsabilité financière afin d’éviter une éventuelle reprise de la concession par la commune.
Cession d’une concession : aspects juridiques et financiers
Peut-on reprendre une concession cédée ?
La reprise d’une concession cédée est une question complexe. Il faut savoir que la concession funéraire est incessible de par son caractère familial et l’appartenance des cimetières au domaine public des communes responsables. Cependant, quelques exceptions existent. Par exemple, une personne peut hériter d’une concession funéraire par succession ou donation.
Toutefois, la commune a le pouvoir de reprendre une concession, notamment dans le cas d’une concession trentenaire, cinquantenaire ou perpétuelle si la dernière inhumation a eu lieu plus de dix ans auparavant. Il faut également noter que la reprise d’une concession échue non renouvelée ne peut pas être accordée à une personne étrangère à la famille.
Ainsi, il est crucial de bien se renseigner sur les conditions de reprise d’une concession avant de procéder à une cession.
Combien coûte la cession d’une concession ?
La cession d’une concession, bien qu’elle ne soit pas une vente, peut engendrer certains coûts. Ces frais ne sont pas liés à la valeur de la concession elle-même, mais plutôt aux démarches administratives.
- Frais notariaux : Si vous optez pour une donation, il est nécessaire de passer par un notaire. Les honoraires de ce dernier varient en fonction de la complexité de la démarche et du temps passé.
- Frais administratifs : L’acte de substitution à obtenir auprès de la mairie peut également engendrer des frais. Il est donc recommandé de se renseigner auprès de la mairie concernée.
- Frais d’enregistrement : Enfin, l’enregistrement de la donation auprès du service funéraire de la commune peut également engendrer des frais.
Il est important de noter que ces coûts peuvent varier d’une commune à une autre, il est donc essentiel de se renseigner en amont.
Services publics impliqués dans la cession d’une concession

La cession d’une concession funéraire nécessite l’intervention de plusieurs services publics qui peuvent vous accompagner dans cette démarche importante. En premier lieu, la mairie de la commune où se situe le cimetière joue un rôle essentiel : c’est elle qui s’occupe de l’attribution, des modifications et de la rédaction des actes de concession. Le service funéraire de la commune représente également un interlocuteur privilégié pour toutes vos questions concernant la gestion ou la transmission d’une concession funéraire – n’hésitez pas à les solliciter pour obtenir des conseils adaptés à votre situation.
Enfin, le notaire intervient obligatoirement dans le cadre d’une donation ou d’un legs, ce qui permet de garantir la validité juridique de la cession et d’assurer la sérénité de cette transmission. Il est donc vivement recommandé de faire appel à ces différents services pour bénéficier de conseils personnalisés, vous assurer que toutes les démarches sont conformes et faciliter ainsi la transmission ou la cession de votre concession funéraire dans le respect de la législation en vigueur.
Avantages et inconvénients de la cession d’une concession funéraire
Transmettre une concession funéraire présente des aspects positifs et négatifs qu’il est essentiel d’examiner attentivement avant de se décider. En général, cette démarche offre la possibilité de transmettre le droit d’usage à un membre de la famille ou à un tiers, permettant ainsi de préserver la continuité de l’emplacement familial dans le cimetière. Par exemple, elle permet également de rétrocéder la concession à la commune lorsque la famille ne souhaite plus en assurer la gestion, ce qui peut simplifier considérablement les démarches futures.
Toutefois, il faut savoir que la transmission d’une concession funéraire implique des démarches administratives qui peuvent s’avérer complexes, ainsi que des frais liés à la rédaction des actes et à l’enregistrement. De plus, il est nécessaire de respecter des règles strictes imposées par la commune et le Code civil, ce qui peut représenter un obstacle pour certaines familles. Il est donc conseillé de bien s’informer et de peser soigneusement les avantages et les inconvénients avant d’engager une procédure de transmission.
Exemples et cas pratiques de cession ou de transmission
En pratique, il est possible pour un concessionnaire de céder ou transmettre une concession funéraire selon plusieurs situations courantes. Par exemple, un titulaire peut choisir de faire une donation de sa concession à un membre de sa famille, comme un enfant ou un conjoint, dans le but d’assurer la continuité et la pérennité de la sépulture familiale.
Cette démarche nécessite généralement l’intervention d’un notaire pour la rédaction d’un acte officiel, suivi d’une demande auprès de la mairie qui permettra l’établissement d’un nouvel acte de concession. Dans d’autres cas, la transmission peut se faire par legs via un testament, offrant ainsi la possibilité à un bénéficiaire désigné de devenir le nouveau titulaire selon les volontés du défunt0.
Enfin, il est possible de procéder à la rétrocession de la concession à la commune, notamment lorsque des circonstances particulières se présentent, comme un déménagement ou un changement de choix concernant le lieu d’inhumation souhaité. Pour toutes ces situations, il est vivement conseillé de consulter un notaire et de se rapprocher de la mairie afin d’obtenir des conseils adaptés à chaque cas particulier et s’assurer du respect
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